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Nancy Rahbany lauréate du Prix de thèse 2017

Publié le 16 mai 2017 Mis à jour le 26 juin 2018
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le 16 mai 2017

Nancy Rahbany, qui a soutenu sa thèse au Laboratoire de Nanotechnologie et Instrumentation Optique (LNIO / ICD, CNRS UMR 6281) sous la direction de Christophe Couteau et Renaud Bachelot, enseignants-chercheurs, s'est vue remettre le prix du rayonnement et de l'impact scientifique décerné par la ComUE, jeudi 11 mai 2017 au Centre des Congrès de Reims à l'occasion de la journée Assises Recherche et Entreprises.

Durant sa thèse, Nancy Rahbany a travaillé sur la thématique de l'interaction forte lumière-matière à l'échelle nanométrique. Ce sujet très actuel s'inscrit dans les axes de recherches du LNIO et de l'UTT. Il s'agit d'un sujet complexe nécessitant de l'expertise expérimentale et théorique. Nancy a su gérer les deux aspects de façon exceptionnelle et a su trouver sa place dans le domaine au niveau national et international : elle a permis d'établir des collaborations pérennes entre le LNIO de l'ICD et de prestigieuses institutions telles que l'Université de Cambridge (Prof Mete Atature) et l'Université de la Sarre (Prof Becher). Nancy a également publié de nombreux articles dans des revues prestigieuses telles que Plasmonics, Scientific Reports (Nature Publishing), Nanospectroscopy et Nanotechnology.
Nancy effectue actuellement un post-doctorat au sein de L'institut Langevin (ESPCI, Paris) mondialement reconnu.
 

Pour en savoir plus sur la thèse de Nancy Rahbany :

La nanophotonique, ou la nano-optique, est l'étude du comportement de la lumière et son interaction avec des objets à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire à une échelle très inférieure à la longueur d'onde du champ électromagnétique. La lumière ne peut se concentrer que sur un point d'environ la moitié de sa longueur d'onde (quelques centaines de nanomètres pour la lumière visible). Cette limite peut être dépassée en couplant la lumière aux électrons à la surface d'un métal et en créant des plasmons de surface. La manipulation de la lumière à l'échelle nanométrique a un impact très important sur diverses applications telles que les technologies de l'information et de la communication, le traitement des maladies, l'amélioration des cellules solaires et l'éclairage, l'imagerie à l'échelle nanométrique, et le développement de dispositifs optiques, de nouveaux capteurs et de circuits photoniques.

L'objectif de ce travail de thèse était d'étudier le couplage entre des plasmons de surface et des émetteurs dans des structures plasmoniques hybrides visant à renforcer l'interaction lumière-matière à l'échelle nanométrique. Dans ce cadre, il a été démontré que notre dispositif constitué de réseaux annulaires et de nanoantennes est capable de créer un confinement sub-longueur d'onde et de former des régions de champ électromagnétique très intense. Ce qui a conduit à exciter un ensemble de molécules et des sources de photons uniques entraînant une amélioration significative de leur fluorescence.
mise à jour le 26 juin 2018